Nous pouvons dire que cette journée de grève du 13 février contre la fermeture de la PIC de Poitiers/Migné-Auxances, appelée par SUD PTT 86, a été réussie.
D’après les informations que nous avons à ce jour, la grève semble avoir été bien suivie. Cette grève a eu un fort impact sur la distribution du courrier du mercredi 14/02 : peu de courrier est parvenue aux facteurs.
Nous attendons les chiffres de la direction de la PIC.
Une cinquantaine de personnes , grévistes et soutiens , se sont relayés au piquet de grève organisé par SUD PTT de midi à 22h. De nombreux collègues de la PIC avaient informé les camarades Sudistes de la PIC qu’ils seraient en grève mais ne viendraient pas sur le piquet de grève. Merci à tou-te-s celles et ceux, dont les conseillers départementaux Ludovic Devergne et Florence Harris, qui sont venus soutenir les grévistes.
Évidemment, une journée de grève ne suffira pas pour faire reculer la Poste . SUD PTT et les grévistes envisagent un élargissement de la grève, sans occulter une nouvelle tentative d’intersyndicale, avec la perspective d’une poursuite de la grève prochainement. Sud Ptt 86 reprend contact avec SUD PTT 45 pour une proposition de perspective de grève commune , la PIC d’Orléans se voyant imposer le même projet.
A suivre …
La GREVE PIC du 13 février relayée par les médias locaux :
L’article de presse NR86 (le lien avec la photo, et ci-dessous l’article) : Vienne : les salariés de la plateforme industrielle de courrier de Migné-Auxances en grève (lanouvellerepublique.fr)
Vienne : les salariés de la plateforme industrielle de courrier de Migné-Auxances en grève
Publié le 13/02/2024 à 17:43 | Mis à jour le 13/02/2024 à 17:41
Les salariés de la plateforme industrielle de courrier de la Poste ont manifesté, mardi 13 février 2024, contre la transformation du site de 250 employés en un centre multiflux.
Réunis à l’entrée du parking à l’initiative du syndicat Sud-PTT, les employés de la plateforme industrielle de courrier (PIC) de Migné-Auxances ont débuté, mardi 13 février 2024 à midi, une grève pour protester contre la transformation de leur lieu de travail en un centre multiflux. « Ils appellent ça une transformation, mais c’est une fermeture en réalité pour les salariés », explique le secrétaire adjoint Sud-PTT 86 de la PIC, Philippe Garnier.
« Ils nous poussent à la démission »
La plateforme multiflux, annoncée brutalement en juin 2023, ne conserverait qu’une quarantaine d’employés, un chiffre que la Poste dément. Pour les 200 autres, un emploi dans la Vienne dans une poste est envisagé mais peu de places sont disponibles. Autre proposition, accepter de travailler dans une des deux plateformes industrielles de courrier récupérant le trafic, Tours ou Bordeaux. Hors de question pour Philippe Garnier car cela implique un déménagement, « ils nous poussent à la démission ».
Le syndicat Sud-PTT de la PIC de Poitiers ne signera pas l’accord sur les mesures d’accompagnement social qui sera soumis à la signature des syndicats, jeudi 15 février 2024. « Signer cet accord, ce serait valider la suppression de 200 emplois. Nous avons une seule revendication : le maintien de l’activité et de tous les emplois à la PIC de Poitiers », déclare Benoit Sauvage, cosecrétaire Sud-PTT 86.
Ludovic Devergne et Florence Harris, conseillers départementaux de La Vienne en transition (gauche), étaient présents pour soutenir la grève : « Nous avons proposé un texte pour que le Département vote son opposition à la fermeture de ce site qui va amputer le service public. » Un soutien pour des employés qui n’excluent pas de faire durer le mouvement.
Et le reportage de France 3 dans le journal régional (à 4 mn 08) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/programmes/france-3_nouvelle-aquitaine_ici-19-20-poitou-charentes.
Ci-joint la déclaration préalable SUD PTT 86 lors de la dernière réunion multilatérale avec la direction de la PIC.